Interviews

  • Louisa Ziadi
  • Brigitte Meunier
  • Antoine Marchand

« On a envie d’aller le plus loin possible, de ne pas baisser les bras et de réussir ! »

Du haut de ses 14 ans, la jeune et prometteuse Louisa Ziadi, capitaine de l’équipe M15, nous parle de son équipe et des motivations qui l’animent quotidiennement dans la pratique du volley.

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Cela fait deux ans que tu as repris le volley, tu as toujours été au Besançon Volley, qu’est ce qui a motivé ton inscription au club au départ ?

En fait, pas grand-chose m’a motivé à faire du volley, c’était avant tout pour faire du sport. Puis au bout de quelques entrainements avec ma meilleure amie (Mathilde Nicolas), on a commencé à vraiment aimer ce sport ! Puis sont arrivés les matchs, on finissait toujours dans les premières, on était tellement heureuses ! Fabien (Marchal), qui était déjà notre entraineur, a commencé à nous demander de faire quelques matchs avec les plus grandes (Anaïs, Léa, Sarah, Mathilde etc…). De là est partie notre addiction au Volley. Aujourd’hui on regrette quand même d’avoir arrêté pendant deux ans. C’était le top de pouvoir revoir tout le monde et reprendre dans ce club. Le BVB c’est vraiment une grande famille !

Tu es actuellement capitaine du groupe des M15 (qui évolue dans le championnat M17/M20 féminin), qu’est ce qui te plait dans cette équipe ?

Tout me plait dans cette équipe, autant mes entraineurs que mes coéquipières ! Nous sommes devenues une équipe soudée en peu de temps. C’est super de jouer en cadette et encore plus quand on se dit qu’on a notre place dans ce championnat ! Le mois de janvier a été difficile vis à vis des absences des joueuses, l’équipe n’a quasiment pas été une fois au complet ! J’espère que cela ne se reproduira plus, car pendant que les autres équipes progressent, nous stagnons et puis ça se verra forcément dans les classements des championnats. Bien sûr ce n’est absolument pas ce que nous voulons. C’est dans les moments difficiles comme ça qu’on est motivées à bloc, qu’on a envie d’aller le plus loin possible, de ne pas baisser les bras et de réussir !

 

 

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Comment se passe la relation avec votre entraineur Fabien Marchal et les entraineurs adjoints ?

La relation qu’il y a entre les entraineurs et l’équipe est juste top, on en oublie même que ce sont nos entraineurs parfois ! Il sont tellement investis, ils prennent énormément sur leur temps et cela nous donne à toutes envie d’avancer, de progresser au maximum, de leur montrer que ce sport est notre passion et surtout de les remercier pour tout ce qu’ils nous apprennent.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans la pratique du volley ?

Les matchs ! Quelle que soit la catégorie ou l’équipe. Le stress au début pour en arriver à la victoire à la fin, c’est le plus beau sentiment du monde ! Se réunir au milieu du terrain pour s’encourager et repartir à son poste avec la rage de vaincre, de rendre fière notre équipe, nos entraineurs, notre club… Jamais abandonner, quelles que soient les circonstances et persister même si c’est difficile ! Et même si parfois il y a défaites on revient plus fortes, on recommence, puis on réussit.

Quels sont tes objectifs pour ton futur au volley ?

Pour l’instant je n’en ai vraiment aucune idée. La seule chose dont je suis sûr c’est que je ne compte pas arrêter avant un bon bout de temps. J’ai fait l’erreur une fois, je ne la reproduirai pas ! Je pense aller au Lycée Victor Hugo, pour pouvoir faire la section Volley. Le rêve serait de passer les tests dans un pôle espoir, mais ça restera un rêve ‘ahah’.

Est-ce qu’on peut dire que des filles comme Alexandrine Prince, Anaïs Fradin et l’ensemble des M20, sont des exemples pour toi et pour l’ensemble de ton équipe ?

Carrément ! Elles sont toutes des modèles pour moi. Ce qui est beau dans tout ça, c’est que malgré le niveau élevé qu’elles ont, elles sont toujours là avec une envie d’en apprendre encore plus. Elles forment toutes une équipe à part entière. J’adore aller voir leurs matchs car elles ont une rage de vaincre énorme ! Il y a certaines d’entre elles que je connais depuis un peu plus longtemps que d’autres et en voyant leur niveau maintenant j’ai juste envie de reproduire le même parcours. Merci pour toute la motivation qu’elles donnent à mon équipe puis à moi !

Tu es actuellement en 3ème au collège Diderot à Planoise, sais-tu ce que tu veux faire au lycée et dans ta future vie professionnelle ?

La troisième est une classe où on se cherche encore un peu donc tout est encore vague dans ma tête. Mais j’aimerais aller dans un Lycée général et faire une seconde européenne. Pour faire un BAC S et faire une FAC de médecine. Mais cela reste encore à voir.

L’équipe de France est de plus en plus au cœur de l’actualité du Sport français. Suis-tu l’actualité de l’équipe de France de volley ?

Bien sûr !! C’est trop bien de se dire qu’on en parle enfin car c’est un sport tellement beau à voir, il mérite d’être connu !

Qu’est ce qui te plait dans cette équipe ? Pourquoi crois –tu que cette équipe peut plaire aux personnes qui ne connaissent pas encore beaucoup le volley ?

Absolument tout me plait dans cette équipe !

Elle peut plaire aux personnes qui ne connaissent pas car c’est une équipe qui déborde d’énergie et qui représente à la perfection le volley. Ils sont tellement unis qu’on a l’impression que personne n’arrivera à les vaincre. Ils s’encouragent et ne lâchent jamais rien, je pense que c’est ça qui fait que cette équipe est merveilleuse, c’est la TEAM YAVBOU !

Merci beaucoup Louisa ! Nous te souhaitons un bel avenir au club et plein de bonnes choses pour la poursuite de tes études !

«Ma conception d’un sport collectif se résume à être au service de l’équipe.»

Brigitte Meunier, aujourd’hui entraineur de l’équipe 3 féminine, nous raconte son parcours remarquable : de Sochaux à Besançon en passant par Saint Raphael ou encore Dijon, retour sur l’un des parcours le plus étoffé du club.

Brigitte, tes débuts au volley ont été effectués au FC Sochaux en 1978, tu peux nous en dire un peu plus sur les raisons qui t’ont amenée à commencer le volley ball ?

Au collège et au lycée, j’ai participé assidument aux compétitions UNSS (Basket, Handball, Volley, Athlétisme) et faisais de l’athlétisme en club. L’aspect individuel ne me convenait pas. Une amie du lycée, jouant au FC Sochaux m’a proposé de venir essayer. Ayant des qualités athlétiques et étant très motivée, j’ai rapidement progressé. J’ai l’air d’insister sur l’athlétisme mais cela m’a apportée les fondamentaux ! 

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Pour la saison 84-85, tu arrives à Besançon et entre à l’ASQP (aujourd’hui Besançon Volley Ball). Raconte nous à quoi ressemblait le club à ce moment-là.

A cette période, il y avait 3 clubs de Volley à Besançon , l’ASQP étant le club le plus important de par son recrutement. En effet, le Président et entraineur Daniel Pernet était enseignant à l’UEREPS . Il y avait donc beaucoup de joueurs et joueuses qui se destinaient à une profession liée au sport . Les garçons jouaient en N3 et les filles allaient accéder à la N3. Hugues Brunier venait assister aux matchs et a repris la trésorerie des années plus tard.
Excepté le championnat classique , le tournoi de fin de saison du 1 er mai était très ambitieux et attirait de nombreuses équipes d’un niveau très élevé.
Le club organisait également le tournoi des villes jumelées (Fribourg, Neuchâtel , La Haye )

Et pourquoi l’ASQP ?

Côtoyant à l’UEREPS Yolande Jeanjoachim-Bessot, Anne Brunier-Charpy, et ayant le désir de rejouer en N3 , j’ai donc voulu muter à Besançon mais il a fallu que j’attende une année supplémentaire car ayant un caractère bien ou trop trempé, le club n’a pas accédé à ma demande la 1ère année ! 

Après 3 saisons tu te diriges vers Saint Raphaël pour évoluer en N1, est-ce l’opportunité de jouer à ce niveau qui t’a amené à te déplacer ?

Lors du tournoi d’Annecy , l’entraineur de St-Raphael était présent. Il était en pleine période de recrutement et m’a repéré pendant le tournoi. J’avais également été contactée pendant le championnat par Marignane qui montait en N2. Mais après un essai en Juin à St-Raphael positif, j’ai tout naturellement signé pour la saison suivante dans ce club. 

Pendant la saison 89/90, tu es capitaine de l’équipe en N1B et vous terminez championne de France, quel souvenir gardes-tu de cette saison ?

La première saison en N1A fut catastrophique (problème de qualification des joueuses étrangères ) et beaucoup de joueuses issues du club de ST-Raphael décidèrent d’arrêter (notamment Evelyne Boillot ex passeuse de l’équipe de France). Christian Oudot , l’entraineur, m’a proposé de rebâtir une équipe si je restais au club. La saison de N1B s’est déroulée avec 2 cadettes, 2 juniors, 2 joueuses polonaises, une joueuse française venant de Metz et moi-même ! 8 joueuses en tout et pour tout ! Mais quelle saison : 17 victoires sur 18 matches de championnat, finaliste en coupe de France qui nous donne notre billet pour la coupe d’Europe confédérale !! Ma plus belle saison, liée évidemment aux victoires qui s’enchaînaient mais également au challenge de tenir avec un effectif réduit et très jeune ! Et le sentiment de repousser ses limites sans cesse pour l’équipe.

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En 91 tu quittes Saint Raphaël pour un retour éclair à l’ASQP, une saison à Dijon ensuite et enfin un retour à Besançon. A quel moment as-tu mis fin à ta carrière de joueuse ?

Après avoir joué à haut niveau et sans avoir les chevilles qui enflent, je n’y trouvais plus mon compte. Je me fixais des objectifs personnels à chaque match, ce n’est pas ma conception du sport collectif qui pour moi se résume à être au service de l’équipe. J’ai donc préféré arrêter la saison suivante.

Aujourd’hui, tu es entraineur de l’équipe 3 féminine, qu’est ce qui te plait dans ce rôle ?

J’ai toujours entraîné des équipes durant ma carrière de joueuse, surtout des équipes de jeunes. Tenter de transmettre ce que l’on m’a appris fait partie de la suite logique. La compétition me plaît , j’aime gagner ou plutôt, je déteste perdre. Tenter d’apporter des solutions par le managérat est également un beau challenge !

L’équipe (F3) affiche des résultats remarquables depuis le début de la saison, quelles sont les raisons de ces succès selon toi ?

L’équipe F3 est une équipe qui a du métier : elles ont toutes jouer en Nationale, ce sont des compétitrices , tout comme moi, elles aiment gagner et ne lâchent rien ! Le « fond de jeu »  est là et la bonne humeur, le plaisir de jouer ensemble !

Merci beaucoup Brigitte et bonne fin de saison !

Merci et bonne fin de saison à tous !

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«L’avantage d’une saison difficile est que l’on en sort plus fort si l’on s’en donne les moyens.»

Rencontre avec le plus Montbéliardais des bisontins, Antoine Marchand, 29 ans, réceptionneur attaquant et capitaine de la Nationale 2.

Antoine tu as commencé le volley à Montbéliard il y a 18 ans déjà, d’où t’es venu ce choix du Volley ?

J’ai commencé le volley à l’UNSS en 6e avec le collège de Beaucourt (dans le 90). Et puis l’année d’après, ce fut l’année des obligations jeunes pour les clubs de volley. Donc vu que le club de l’EVBS (Entente Volley Beaucourt Sochaux) avait une équipe en Nationale 3 il leur fallait obligatoirement un quota de jeunes joueurs au club. C’est là que mon père a été contacté par le Président du club (Mr Claude Hosatte) pour qu’il m’inscrive au club.

Pour le choix du sport, le volley n’a pas été le fruit du hasard puisque mes parents l’ont pratiqué pendant de nombreuses années. Ils ont tout deux joué plusieurs années en Nationale 3 à Beaucourt (avant la fusion avec Sochaux).

Tu es donc arrivé au démarrage des équipes jeunes à Sochaux ?

Tout à fait, à l’époque on avait très peu de structure. On n’avait pas d’entraineur qualifié. C’était mon père qui venait nous entrainer chaque semaine et c’est lui qui nous conduisait à tous les matchs (bénévolement).

On n’avait même pas d’adversaires en Franche Comté. Je me souviens que l’on a du faire des demandes à la ligue d’Alsace afin de pouvoir faire quelques matchs dans l’année et pas simplement s’entrainer. Les équipes alsaciennes ont accepté mais à la condition que tous les matchs se déroulent chez eux. On était donc dans le mini bus tous les samedi après-midi pour pouvoir faire un peu de compétition.

Et tu en gardes des bons souvenirs ?

Oh oui, même si c’était parfois un peu David contre Goliath. On a joué l’équipe de Saint Louis qui venait d’être championne de France de leur catégorie ou encore Pfastatt avec un certain Toniutti (mais je ne crois pas qu’il ait fait une grande carrière de volley…). ‘rire’

On a essuyé un paquet de défaites avant d’en gagner. Mais ce dont je me souviens c’est les bons moments passé avec les copains.

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Quel a été la suite de ton parcours à Sochaux ?

A 14 ans, on m’a demandé de jouer avec l’équipe réserve qui évoluait en prénationale. J’ai vraiment appris à jouer au volley avec cette équipe et je garde un très bon souvenir des 3e mi-temps… 2 ans plus tard, j’ai intégré l’équipe phare et j’ai évolué 2 années en N3 et 2 en N2. A l’époque je m’entrainais 4 fois par semaine et on allait jouer à l’autre bout de la France un week-end sur deux, je me souviens d’un bon nombre de matchs où je jouais moins de points que d’heures de route…
C’est là que j’ai pris la mesure de l’investissement indispensable pour jouer à ce niveau mais que la satisfaction que l’on en retire en vaut largement la peine. Ensuite, l’équipe élite est montée en N1 et j’ai intégré l’équipe réserve qui venait d’accéder à la N3.

Pas trop déçu de ne pas être resté en équipe 1 ?

Je n’aurai pas la fierté de dire que j’ai joué en Nationale 1 c’est sûr mais j’étais plus utile en N3 où j’ai eu un rôle très différent. L’équipe était constituée de joueurs prometteurs (dont Maxime Imbert, Fredy Auguste, Thomas Lang, Hugo Bianchi, qui sont passés par le BVB ensuite) mais très jeunes et qui n’avait pas encore l’expérience de la nationale. Je me suis donc vu propulsé à un rôle de cadre alors que j’avais toujours été le petit jeune de l’équipe. Durant ces 2 années, j’ai beaucoup progressé mentalement.

 

 

Nous arrivons alors en 2010 où tu t’es envolé pour Miami. Dis-nous en un peu plus ? A quoi ressemble le volley là-bas ?

Je venais d’obtenir mon Master de Comptabilité et j’ai décidé de partir aux Etats-Unis pour y travailler comme comptable pendant 1 an.
Je n’ai joué au volley que dans le sable mais presque tous les jours. J’adore le beach-volley et je me suis régalé là-bas. Cela m’a permis de me faire des amis très rapidement et de passer une année extraordinaire.


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Et donc pendant la période estivale 2011 tu reviens en France et ton travail t’amène à Besançon. Quelles ont été tes motivations à intégrer le Besançon Volley Ball ?

Quand j’ai annoncé que je revenais dans la région, le BVB m’a contacté rapidement pour me proposer d’intégrer l’équipe 1. Je connaissais déjà toute l’équipe donc cela a grandement facilité mon choix. De plus, j’ai obtenu rapidement un CDI sur Besançon donc la question ne se posait plus.

Qu’est ce qui aujourd’hui te fait aimer la pratique du volley sur le terrain ?

L’esprit collectif. C’est le sport le plus collectif qu’il y ait et tu es obligé de jouer avec les autres si tu veux pouvoir jouer toi-même. Il y a une citation que j’aime bien : « En sport collectif, la déception des défaites est divisée et la joie des victoires est décuplée ».

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C’est aujourd’hui ta 5ème saison sous les couleurs du BVB. Une première partie de saison compliquée pour le groupe qui se retrouve seul en bas du classement. Penses-tu que l’équipe à la capacité de réagir pour aller chercher le maintien en 2016 ?

On a eu un début de saison très difficile. On a été victime de nombreuses blessures mais cela n’explique pas tout, la série de défaites a un impact négatif sur notre confiance, notre investissement.
Je pense que cette équipe a la capacité de se maintenir mais pour cela il faut qu’elle travaille dur, ensemble et dans la durée. Nous ne sommes pas une équipe avec 1 ou 2 individualités qui sortent du lot, on est un tout, une bande de copains qui jouons ensemble. C’est notre force mais aussi notre faiblesse. Il faut que l’on retrouve cette unité pour gagner.

En tant que Capitaine, quel est ton rôle dans ce genre de situation ?

Mon rôle est de faire le lien entre les joueurs et l’entraîneur. Je discute beaucoup avec Samuel Boyé (entraineur) et je lui apporte mon point de vue du terrain, cela permet de lui faire voir des choses qu’il ne « sent » pas forcément de l’extérieur. Sur le terrain, je dois essayer d’être exemplaire, de garder la tête froide et d’être rassembleur… J’ai encore beaucoup à apprendre sur ces domaines mais j’y travaille. L’avantage d’une saison difficile est que l’on en sort plus fort si l’on s’en donne les moyens.

 

 

Le volley ball est un sport qui depuis des années a du mal à se développer et à prendre de la place médiatiquement. Pourtant, la victoire de l’équipe de France en Ligue Mondiale et au championnat d’Europe en 2015 a donné un coup de boost au volley ball Français.

Penses-tu que l’équipe France joue un rôle principale dans le développement de notre sport ?

Elle a un rôle essentiel. On en a un très bon exemple avec le hand-ball. On sent déjà que les résultats de l’équipe de France porte ses fruits au niveau médiatique. Il faut donner envie aux jeunes de se lancer dans le volley et découvrir ce merveilleux sport.

Tu fais partie depuis cette année de l’organisation du club en te chargeant du sponsoring. Quelles ont été tes motivations à participer activement au développement du club ?

Cela faisait un petit moment que je souhaitais m’investir autrement dans le club et le BVB n’a que très peu de sponsors donc je me suis lancé. Je côtoie beaucoup d’entreprises avec mon métier et cette démarche m’intéressait.

Et bien merci Antoine d’avoir répondu à ces quelques questions. Il ne nous reste plus qu’à te souhaiter de bonnes choses pour 2016, tant sur les terrains que dans ta vie professionnelle et personnelle !

Merci à vous et bonne année 2016 au BVB !

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